1er CASEM 2021 du MRAH: la sécurisation et la mise en valeur des espaces pastoraux au menu des échanges
« Zones pastorales du Burkina : quelle stratégie de sécurisation et de mise en valeur durable »? C’est sur ce thème que les membres statutaires vont réfléchir au cours de cette 1ère session du CASEM 2021.
Parmi les difficultés dans la sécurisation et la gestion durable des espaces pastoraux, on constate de nos jours :
- une disparition progressive et continue des espaces pastoraux au profit d’autres activités ;
- une occupation des zones pastorales pour les activités agricoles, d’orpaillage et minières entrainant une recrudescence des crises pastorales ;
- une inadaptation des systèmes de mise en valeurs des zones existantes avec les nouveaux besoins des éleveurs ;
- une occupation des zones pastorales par des organisations terroristes ;
- une insuffisance des politiques publiques de mise en valeur des zones pastorales ;
- une remise en cause du statut des zones pastorales acquis de processus souvent longs et inclusifs ;
- une charge de plus en croissante dans les zones pastorales des régions sud du pays
- Le développement de stratégies attractives d’installation définitive au niveau de certains pays voisins d’éleveurs pasteurs en provenance de notre pays ;
- Le présent CASEM a donc pour objectif global d’examiner et d’adopter les documents soumis à l’appréciation du CASEM, notamment le bilan physique et financier des activités réalisées en 2020.
Il s’agira de façon spécifique, entre autres, d’échanger sur le thème du présent CAESM et de faire des propositions d’accompagnement du MRAH pour la sécurisation et la mise en valeur des zones pastorales.
Dans son discours d’ouverture le ministre Yerbanga a laissé entendre qu’ « à travers ce thème, cette session devra permettre d’élucider les acteurs des productions animales et halieutiques que nous sommes sur le processus de sécurisation notamment d’immatriculation des zones pastorales au compte du Domaine Foncier National (DFN) ». A cet effet a-t-il ajouté, « nous devrions connaître les principaux acteurs (Etat, Collectivités territoriales, Communautés, Organisations d’éleveurs, Partenaires Techniques et Financiers, Opérateurs privés) et leurs rôles dans le processus de sécurisation des zones pastorales, approfondir la réflexion sur l’état actuel des zones pastorales et leur devenir afin que le sous-secteur puisse jouer pleinement son rôle dans le développement socio-économique du Burkina Faso ».
DCPM/MRAH