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DISCOURS DU MINISTRE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES LORS DU 1er CASEM 2021 QUI A EU LIEU LE 07 MAI 2021 A OUAGADOUGOU


Actualites


Honorables Invités.

Mesdames et messieurs,

 

C’est avec un réel plaisir que je m’adresse à vous ce matin, à l’occasion de l’ouverture de la première session ordinaire du conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) au titre l’année 2021 de notre département.

 

A l’entame de mon propos, je voudrais souhaiter à toutes et à tous, la bienvenue dans le cadre de cette et surtout à ceux qui ont effectué le déplacement de Ouagadougou.

 

Mesdames et Messieurs

 

Nous nous étions retrouvés dans cette même salle le 12 février 2021 à l’occasion de la deuxième session ordinaire de l’année 2020 à l’effet d’examiner et d’adopter le programme d’activités de l’année 2021.

 

Comme l’exigent les dispositions règlementaires en matière de fonctionnement des organes d’administration, de gestion et d’évaluation au sein des départements ministériels, il est nécessaire de tenir la présente session ordinaire au titre de l’année 2021 pour examiner et adopter le rapport bilan de la mise en œuvre des activités de l’année 2020.

 

La présente session consacrée à l’adoption du rapport bilan des activités se tient dans un contexte marqué par plusieurs faits majeurs à tous les niveaux qui sont entre autres :

 

Au niveau international et régional :

 

  • La recrudescence de la maladie à corona virus (Covid-19) et ses corolaires de mesures barrières dont la fermeture des frontières ;
  • Le ralentissement de l’activité économique mondiale ;
  • La persistance, voire la recrudescence et la généralisation de l’insécurité dans la sous-région liée au terrorisme

Au plan national :

  • La récurrence des chocs climatiques et la dégradation de la situation sécuritaire dans les régions potentiellement pastorales dont une des conséquences est l’installation définitive des éleveurs pasteurs dans les régions sud soudaniennes de notre pays et dans les pays côtiers ;
  • La recrudescence de la maladie à corona virus (Covid-19) et ses corollaires ;
  • La récurrence des conflits entre éleveurs et les autres utilisateurs des ressources naturelles due essentiellement à la pression foncière
  • L’occupation des zones pastorales pour les activités agricoles, d’orpaillage et minières entrainant une recrudescence des crises pastorales;
  • la remise en cause du statut des zones pastorales acquis de processus souvent longs et inclusifs ;
  • Le développement de stratégies attractives d’installation définitive au niveau de certains pays voisins d’éleveurs pasteurs en provenance de notre pays.

 

Mesdames et Messieurs,

honorables invités

 

C’est dans ce contexte que nous avons retenu d’approfondir la réflexion sur la valorisation des zones pastorales en plaçant la présente session du conseil d’administration du secteur ministériel sous le thème « Zones pastorales du Burkina : quelle stratégie de sécurisation et de mise en valeur durable ? »

A travers ce thème, cette session devra permettre d’élucider les acteurs des productions animales et halieutiques que nous sommes sur le processus de sécurisation notamment d’immatriculation des zones pastorales au compte du Domaine Foncier National (DFN). A cet effet nous devrions connaître les principaux acteurs (Etat, Collectivités territoriales, Communautés, Organisations d’éleveurs, Partenaires Techniques et Financiers, Opérateurs privés) et leurs rôles dans le processus de sécurisation des zones pastorales, approfondir la réflexion sur l’état actuel des zones pastorales et leur devenir afin que le sous-secteur puisse jouer pleinement son rôle dans le développement socio-économique du Burkina Faso.

Il est attendu également entre autres de faire des propositions d’accompagnement du ministère pour l'immatriculation des espaces pastoraux et de classement des pistes à bétail, de proposer des outils efficaces de gestion des zones pastorales et de formuler des recommandations pour une dynamisation des zones pastorales. 

 

Honorables Invités,

Mesdames, messieurs.

 

L’année 2020 n’a pas été aussi reluisante et le contexte n’a pas été favorable à bien des égards à la mise en œuvre des activités. Aux conflits récurrents entre utilisateurs de ressources naturelles, se sont ajoutés cette année outre le terrorisme, la maladie à coronas virus dont la vitesse de propagation et les effets néfastes sur les différents pans de l’économie mondiale sont sans précédent.

 

Toutefois des acquis majeurs ont été engrangés en 2020. A titre illustratif il peut être cité entre autres :

  • la réalisation de 183 forages pastoraux, 65 boulis et 148 parcs de vaccination;
  • la mise à disposition à prix subventionnés aux producteurs  de  325 950 kg de semences fourragères;
  • L’insémination de 3.196 vaches avec des semences de races laitières ;
  • la construction de  735 bio digesteurs;
  • le contrôle de  67.227 tonnes de viande dont 9.414  tonnes ont été exportées ;
  • la production de 529.444 kg de miel brut, de 182.939 kg de miel raffiné et de 15.878 kg de cire ;
  • la construction de 11 postes vétérinaires ;
  • la vaccination de : 2.884.954 têtes de bovins contre la PPCB, 36.418.749 têtes de volailles contre la MNC et 4.424.775 têtes de petits ruminants contre la PPR correspondant à un taux de couverture vaccinale contre la PPR jamais atteint de 16%.
  • la production et la mise à disposition des acteurs de 10.091.000 alevins dont 1. 524.000 alevins de silures ;
  • l’approbation de 30 alliances productives d’un montant total d’environ 10.500 000 000 FCFA dont une subvention d’environ 5.350.000 000 FCFA
  • la production de  29.750 tonnes de poisson dont  645 tonnes par la pêche et 29.10 tonnes par l’aquaculture ;
  • L’opérationnalisation de la plateforme informatique de gestion des données statistiques sur les ressources animales et halieutiques dénommée ENDRAH ;
  • L’élaboration du plan d’action opérationnel 2021-2023 que vous avez bien voulu adopter lors de la dernière session du CASEM tenue dans cette même salle ;

                     

 

En somme ce sont Vingt-trois milliards neuf cent vingt millions six cent neuf mille quatre cent soixante-cinq (23.920.609.465) FCFA qui ont été dépensés sur une prévision de Trente-trois milliards Sept Cent quatre douze millions neuf cent soixante-six millions (33.792.966.000) FCFA représentant un taux d’exécution financière de 70,79 %. Cette exécution financière a permis une réalisation physique de 71,67 % de notre plan de travail de l’année 2020.

 

Mesdames, messieurs ;

Honorables Invités.

 

Au regard des résultats sus mentionnés, je voudrais féliciter l’ensemble des collaborateurs et des acteurs qui y ont contribué.

 

Je saisis cette opportunité pour vous inviter à jouer pleinement chacun sa partition, pour qu’ensemble nous puissions enregistrer davantage de performances.

 

J’attends de vous une analyse de fond des communications introductives en lien avec le thème et le rapport bilan des activités 2020 qui viendront à vous être présentés afin que les informations et enseignements tirés puissent être utiles dans le sens d’une mise en œuvre efficiente des attentes du sous-secteur.

 

 

 

Honorables Invités,

Mesdames, messieurs.

 

Au terme de mon propos je voudrais réitérer la reconnaissance et la gratitude du Gouvernement et du peuple burkinabè à l’endroit des partenaires techniques et financiers pour les efforts consentis en faveur de l’élevage et des ressources halieutiques au Burkina Faso.

 

Il me plait également de rendre un vibrant hommage à nos braves acteurs des différentes filières animales et halieutiques et à tous les collaborateurs du Ministère pour les efforts inlassables qu’ils déploient au quotidien pour le développement de l’élevage et des ressources halieutiques au Burkina Faso.

 

Puisse Dieu, le Tout-puissant, bénir notre chère patrie, le Burkina Faso, bonne fin de carême à la communauté musulmane.

Je vous remercie.

 

 

 

 

 

 

 

 


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