Le ministère des ressources animales et halieutiques tient depuis ce matin 12 février 2021, la première session de son conseil d’administration (CASEM) au Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) sous le thème :« Nouveau référentiel national de Développement du Burkina Faso, quels défis et actions prioritaires pour le sous-secteur des productions animales et halieutiques».

Durant cette instance statutaire, les participants, en présentiel et par visioconférence, vont examiner le plan d’action prioritaire 2021 et le plan d’action opérationnel triennal glissant 2021-2023.

La cérémonie officielle d’ouverture des travaux, marquée par le discours (voir post précédent) de Monsieur le ministre des ressources animales et halieutiques, Dr Tégwendé Modeste Yerbanga, a connu la présence de deux autres ministres du développement rural. Il s’agit du ministre de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, Salifou Ouédraogo et du ministre de l’eau et de l’assainissement, Ousmane Nacro.

Le présent CASEM se tient dans un contexte particulièrement difficile et marqué par :

La dégradation de la sécurité physique des personnes et de leurs biens et ses corolaires d’abandon de vastes zones d’élevage et l’apparition de mouvements massifs de personnes déplacées ; l’apparition de la maladie à Coronavirus ; l’insuffisance des ressources humaines en nombre et en profil ; l’insuffisance des ressources allouées au département malgré les besoins de plus en plus croissants et souvent existentiels des acteurs.

Dans le déroulé de la session, les participants ont eu droit à un exposé introductif sur le thème fait par Monsieur Alain Siri, Secrétaire Permanent du Plan national de développement économique et social (PNDES). L’on retient que sur la période 2016-2020, le MRAH a engrangé d’énormes acquis qui ont enclenché l’accroissement du nombre des cheptels (bovins, petits ruminants et volailles), de la production halieutique, de la production laitière et de la production du miel. Ces performances ont été rendues possibles grâce à l’amélioration de la santé animale et de la santé publique vétérinaire et de l’amélioration de la production et de la productivité animale et halieutique.

Toutefois des insuffisances ont été notées. Il s’agit de la compétitivité des productions animales, de la transformation des produits d’élevage, de la promotion des entreprises de production animale modernes et de l’organisation des marchés d’élevage.

Pour y remédier, six défis paraissent majeurs pour le communicateur.

L’ on retient l’amélioration de la compétitivité des productions animales et halieutiques, la promotion de la gestion durable des ressources pastorales et aquacoles, la sécurisation des zones à fort potentiel pastoral, la structuration des espaces d’élevages sous-régionaux, la mise en place d’une banque de ressources génétiques animales et végétales, la réduction de la dépendance de la production halieutique et la couverture de la consommation locale par la production animale locale.

A l’issue de cette communication introductive suffisamment sourcée, les participants ont examiné et validé de nombreux documents stratégiques du ministère, notamment l’état de mise en œuvre des recommandations de la dernière session, l’avant-projet du programme d’activités 2021 assorti du budget et du plan de passation des marchés 2021 et du plan d’action opérationnel triennal glissant 2021-2023.

DCPM/MRAH